Une musique novatrice
Au milieu des années 1970, de nombreux producteurs et musiciens européens commencent à s’inspirer de la soul et des musiques électroniques émergentes. La musique funk et soul s’épure et s’accompagne de nouvelles sonorités, composées par le synthé et les consoles.
Face au rock et la mouvance punk, le disco puise ses racines dans la musique noire. Mais tout en en reprenant l’énergie, elle la popularise grâce à des rythmes binaires, jamais entendus auparavant.
Retour sur un rythme qui n’en finit pas de faire danser.
Le disco c’est aussi le désir de s’affranchir de tous les codes musicaux, sociétaux. Preuve en est, les Village People qui explose en 1978 et ce grâce à deux français, Jacques Morati et Henri Belolo. Les cinq américains deviennent des icônes du mouvement gay, parodiant les stéréotypes homosexuels de l’époque.
Pendant que les suédois d’ABBA séduisent avec « Dancing Queen », c’est l’Italien Giorgio Moroder et le français Jean-Marc Ceronne qui popularise le genre en France.
En effet, à compter de l’année 1978, le disco devient incontournable dans l’hexagone. La légèreté que prône le disco est largement présente dans la variété française, profitant de la naissance des radios libres, sous l’impulsion de François Mitterrand en 1981.
Lancée par Jean-Marc Cerrone
Son album « Love in C Minor », de nombreux artistes français surfent alors sur le phénomène tels que Patrick Fernandez qui explose avec « Born to be alive », tandis que Claude François et ses Clodettes séduisent les groupies avec des chorégraphies, déjà en avance sur leurs temps.
En 1977, les adolescents découvrent une Sheïla en micro shorts ou en combinaison argentée avec son morceau « Love me baby ». En collaboration avec B. Devotion, suivront quelques tubes parmi lesquels « Singin’ in the rain » et le célèbre « Spacer » qui lui vaut de se classer dans les charts américains.